J'émets le voeux que la photographie au lieu de tomber dans le domaine de l'industrie, du commerce, rentre dans celui de l'art.
Gustave Le Gray
et si les images n'étaient pas là
pour se souvenir de nos ailleuls
de moments heureux mais anciens
des premiers sourires de nos enfants....
auriez vous donc oublier que notre mémoire nous fait bien souvent défaut.
Les images et les souvenirs ne vont pas l'un sans l'autre,
que personne ose affirmer se souvenir de tout les payasages, de tous les visages qu'il a rencontré.
Pourquoi sommes nous si surpris qund nous nous voyons en photo il y a une vingtaine d'année par exemple.
La photographie est l'art de fixer un souvenir par le biais de l'image. La photographie n'empêche pas de se souvenir, mais elle aide à se souvenir.
à quoi ressembler la terrasse du bistrot de Rome ou de Venise...... vous avez même retenu le détail d'un objet bleu sur cette table..... bravo !
La mémoire, comme le rêve, dilue les couleurs,
la mémoire est comme une photographie
exposée au soleil.
José Carlos Llop
Nous n’irons plus chez le photographe. Les bobines qui, bien après la rentrée, revenaient sur papier mat ou glacé, c’est fini. Longtemps ces images aux marges crantées ont servi d’antisèches au passé. C’était le souffleur de notre petit théâtre généalogique. Les photos rares étaient les rustines posées sur les trous de mémoire. Ni plus ni moins. Clic-clac merci Kodak. Aujourd’hui elles occupent le terrain. Les progrès photographiques permettent de tirer sans compter sur tout ce qui se présente. En un clin d’œil, on voit et le sujet et son image. On en viendrait à confondre l’un et l’autre, à prendre le reflet pour le modèle. Je ne regarde plus le tableau de la Joconde devant moi, ni les mariés, ni la pièce montée ; j’admire leurs photos sur le petit écran numérique. Instantanés, ces clichés sont illimités. On ne compte plus les prise de vues. C’est épatant. Inutile de s’attarder, de contempler, de s’imprégner la rétine. La technique dispense de tout effort d’impression. Le temps d’un clic et l’affaire est dans le sac. L’œil nu fait relâche et la tête est ailleurs. Notre mémoire contient de plus en plus d’images et de moins en moins de souvenirs." Jean-Michel ULMANN
Nous n’irons plus chez le photographe. Les bobines qui, bien après la rentrée, revenaient sur papier mat ou glacé, c’est fini. Longtemps ces images aux marges crantées ont servi d’antisèches au passé. C’était le souffleur de notre petit théâtre généalogique. Les photos rares étaient les rustines posées sur les trous de mémoire. Ni plus ni moins. Clic-clac merci Kodak. Aujourd’hui elles occupent le terrain. Les progrès photographiques permettent de tirer sans compter sur tout ce qui se présente. En un clin d’œil, on voit et le sujet et son image. On en viendrait à confondre l’un et l’autre, à prendre le reflet pour le modèle. Je ne regarde plus le tableau de la Joconde devant moi, ni les mariés, ni la pièce montée ; j’admire leurs photos sur le petit écran numérique. Instantanés, ces clichés sont illimités. On ne compte plus les prise de vues. C’est épatant. Inutile de s’attarder, de contempler, de s’imprégner la rétine. La technique dispense de tout effort d’impression. Le temps d’un clic et l’affaire est dans le sac. L’œil nu fait relâche et la tête est ailleurs. Notre mémoire contient de plus en plus d’images et de moins en moins de souvenirs." Jean-Michel ULMANN
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